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Weight Watchers veut prendre du poids

La marque souhaite attirer les adhérents potentiels en développant de nouveaux sites.

« La population française concernée par l’obésité et le surpoids ne cesse d’augmenter, observe Danièle Debise, directrice des opérations de Weight Watchers. En France, seuls 3 % des personnes concernées sont adhérentes à notre programme.» La marge de progression est donc conséquente. Pour prendre plus de part de marché sur le secteur de la diététique, la société développe depuis 2003 une stratégie commerciale afin d’élargir sa clientèle.

Après avoir diffusé avec succès des produits allégés sous licence en GMS, Weight Watchers a décidé d’augmenter le nombre des réunions hebdomadaires d’adhérents, qui représentent l’essentiel du chiffre d’affaires de la société. Auparavant structurée en quelques centres permanents, la société a fait le pari de les éclater en plusieurs sites de réunions, et de miser sur la proximité. « Nous craignions que cette modification n’ait pour résultat de disperser la clientèle existante. Mais les résultats sont très positifs : les créations de sites attirent de nouveaux adhérents».

La population touchée par l’obésité varie selon les secteurs géographiques. Si Rhône-Alpes se distingue par une part inférieure à la moyenne nationale, Weight Watchers ne cesse d’améliorer son plan de développement dans la région. Rhône-Alpes et Bourgogne regroupent actuellement 10 % des adhérents français au programme, dont plus de 3 % pour le seul Rhône, avec 66 000 membres par an.

Après avoir ouvert 37 centres dans la région depuis 2003, la société compte exploiter le potentiel offert par la population active du secteur, en axant le développement sur les zones à fort trafic, notamment sur Grenoble et Lyon. Un objectif ambitieux soutenu par des résultats encourageants. En effet, l’agglomération lyonnaise organisait 20 réunions hebdomadaires en 2003. Il en existe 42 aujourd’hui. « Nous souhaitons qu’il y ait un centre par quartier lyonnais d’ici 2010. Je crois que nous avons encore la capacité d’augmenter de 30 % le nombre de réunions hebdomadaires», conclut Danièle Debise.

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