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Webert Ricœur présente son atelier de découpe aux éleveurs


Le nouvel atelier est opérationnel depuis le 1er avril.
Le groupe normand a investi 700000 € dans un atelier de piéçage pour répondre à une demande du conseil général de la Seine-Maritime et de la chambre d'agriculture.

Àl'occasion de ses 50 ans, le groupe normand Webert Ricœur (90 millions d'euros de chiffre d'affaires) a cette semaine ouvert les portes de son nouvel atelier de piéçage à Cany-Barville (76). « Nous avons créé cet atelier de découpe pour répondre à la demande des éleveurs », explique François-Xavier Ricœur, responsable de l'activité sous-vide et commercialisation du groupe familial. D'une surface de 260 m2 , cet atelier, offrant aux éleveurs une prestation de découpe et de mise en caissette (pour l'autoconsommation ou la vente directe), a nécessité un investissement de 700000 euros, subventionné par le département, la communauté de commune et l'Union européenne. « Le projet a été appuyé par le conseil général et la chambre d'agriculture », précise François-Xavier Ricœur. Le groupe, qui travaille déjà avec 1200 éleveurs, vise 400 bêtes abattues en 2014 pour atteindre 800 bêtes en 2016 via cette nouvelle activité. L'outil est mis en service depuis le 1er avril. Dirigé par le triumvirat Bernard Langlois, Olivier et Thierry Ricœur, Webert Ricœur emploie 150 salariés et a commercialisé 15000 tonnes de viande l'an dernier. Le groupe compte deux abattoirs (à Beuvillers et Cany-Barville), un site spécialisé dans la fabrication de charcuterie, de traitement de la tripe et de la confection de produits (à Saint-Etienne-du-Rouvray) et un centre de négoce d'animaux vivants (à Motteville). L'industriel s'adresse à la boucherie traditionnelle, aux grossistes et aux GMS et a des projets d'expansion dans les cartons. « On travaille avec Interbio pour avoir l'agrément bio, on devrait l'obtenir dans le courant de l'année », complète François-Xavier Ricœur.

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