Aller au contenu principal

Vranken a séduit les acheteurs

Source : Euronext

Un tiers de valorisation boursière supplémentaire en un an, à laquelle s'ajoutent des ventes en hausse et une explosion du résultat net de 48 % : par ces quelques chiffres, la maison Vranken-Pommery affiche une nouvelle fois l'insolente santé du Champagne. Compte tenu de ces chiffres, « Vranken-Pommery Monopole a conforté sa place de numéro 2 du secteur du champagne et devient un acteur majeur dans la distribution des vins des Sables et des vins de Provence » a déclaré lundi Paul-François Vranken, pdg de la société. Les ventes enregistrées en 2005 (250,5 millions d’euros, +10,1 %) ont été marquées par une activité grandissante hors de France, puisque l'international représente aujourd'hui 45 % des ventes, une hausse de 14,3 % en un an seulement. Parmi les trois premiers pays exportateurs, le Royaume-Uni et la Belgique ont augmenté leurs achats de plus de 20 %. Quant à l'Allemagne, les équipes de ventes ont été renforcées dans la filiale du groupe pour assurer la poursuite des développements à l'export, dont les chiffres ont de quoi faire rêver nombre de producteurs de vins tranquilles. En dehors des marques de champagne (Pommery, Demoiselle et Diamant de Vranken, Charles Lafitte et Heidsieck Monopole), la maison rémoise assure la distribution de vins rosés (Listel), de Provence (Pradel, la Gordonne) et de Porto (marque Rozès), qui poursuivent leur expansion. Présenté en début d'année comme une « pépite » par le bureau de recherche ID Midcaps (LM n°3), Vranken Pommery répond présent aux espoirs placés en lui, avec une capitalisation en hausse d'un tiers en un an. Au mois de janvier, le directeur associé d'ID Midcaps avouait « avoir de grandes perspectives pour ce titre ». Le temps semble lui donner raison, puisqu'après un millésime de haute facture en 2005 (le résultat net part du groupe s'est envolé de 48 % à 14,8 millions d’euros), les tout premiers chiffres de 2006 sont du même tonneau, avec des ventes de 41 millions d’euros pour les trois premiers mois de l'année (+5,5%).

Rédaction Réussir

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

Poule de réforme en élevage sol
Poules de réforme : comment les abattoirs s’adaptent à la baisse de l’offre ?

Les abattages de poules pondeuses de réformes reculent depuis 2021. Entre grippe aviaire, allongement des durées de pontes et…

bateau porte conteneur a quai
Bovins : des exportations en baisse de 13 %, des importations en hausse de 6 % au niveau européen

Le solde du commerce extérieur de la filière bovine européenne s’est fortement dégradé au premier semestre 2025, alors que l’…

pièce de boeuf argentin
Comment le bœuf argentin gagne les boucheries de France

Le succès des restaurants de bœuf argentin à Paris s’étend aux boucheries de luxe. Sa notoriété en Europe est soignée en amont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio