Volatilité persistante dans un marché calme
Les cours du blé poursuivent leur parcours en dents de scie, voire en montagnes russes. Le rapport du ministère américaine de l’agriculture (USDA), bien que sans surprise quant à l’abondance des disponibilités a renversé la tendance haussière de la semaine dernière, tant à Chicago que sur Euronext qui s’est replié de 6 €, entre le 8 juin et hier. Les craintes a propos de la production américaine, entretenues par les précipitations excessives, ont été levées en matière de volume par le rapport de l’USDA qui prévoit 57,7 Mt, contre 56,8 Mt annoncé en mai, mais les doutes demeurent quant à la qualité de cette récolte. Pour le moment, l’origine U.S n’est toujours pas concurrentielle, alors que la russe vient de fournir une nouvelle démonstration sa compétitivité en enlevant l’appel d’offre égyptien hier (60 000 t) auquel les offres françaises n’ont pu accéder, se situant à quelque 25 $ au-dessus des russes.
Cependant, les tirages de certificats demeurent conséquents, avec 478 000 tonnes accordées hier ce qui porte à 30,3 Mt le total des tirages dans l’Union depuis le début de la campagne, soit 3,1 Mt de plus que l’an dernier, même époque.
Le marché physique, quant à lui, souffre de l’absence d’offres en culture et du manque d’affaires à l’exportation. Quelques affaires se traitent encore en vieille récolte à 165 € rendu Rouen en 76/220/11 et la nouvelle s’affiche à 174 $, quasi nominal. L’orge suit à la baisse, à 168 € rendu Rouen et le calme plat- règne sur le maïs, avec acheteurs, sans écho, à 146 €, par trains complets, départ E et L en vieille récolte et 153 € en nouvelle.