Volatilité des marchés à terme, repli du physique
Les marchés restent tiraillés entre un weather market instable et une conjoncture géopolitique inquiétante, ce qui se traduit par une volatilité persistante, alors que les fondamentaux varient peu. Cette volatilité des marchés à terme n’est que partiellement répercutée sur le marché physique du blé qui a pris une orientation baissière plus nette. La demande se fait plus réservée, à la perspective d’une moisson précoce, qui se présente bien même si les pluies restent irrégulières, favorisant plus l’Ouest que l’Est. En outre, on ne craint pas une soudure difficile, du fait d’un stock de report prévu large. Rappelons qu’au plan mondial, le CIC, bien que prévoyant une baisse de production de blé de 2 % inférieure à celle de l’an dernier, compte sur 697 Mt, ce qui la situerait toujours parmi les meilleures de ces dernières années. Les cours des orges fourragères suivent la tendance baissière du blé, dans un marché atone, alors que le maïs résiste sur la base d’un intérêt de la part des Fabs, mais aussi des incertitudes qui pèsent sur le futur des exportations ukrainiennes.