Aller au contenu principal

Volaille : la production ne suit pas

Le marché intérieur de la volaille reste tonique, mais la production décélère.

La dernière note de conjoncture avicole de la statistique nationale (diffusée mercredi) met en parallèle la stabilité de la consommation de viandes de volaille et le fléchissement de l’offre française. La consommation de volaille jusqu’au troisième trimestre 2008 (1,2 million de tonnes) est en légère hausse de 0,9 % par rapport à la même période de 2007. Elle est tirée par celle du poulet qui a augmenté de 4,4 % (0,7 Mt), la consommation reculant pour les autres espèces. Ces résultats en tec (tonne équivalent carcasse) de calculs par bilans sont plus optimistes que les observations du panel TNS qui, sur 11 mois de l’année, montrent un recul de 3,1 % des achats des ménages ; recul moins marqué pour le poulet (-2,3 %). La consommation en restauration collective et rapide peut avoir été plus favorable aux viandes de volaille que les ventes au détail.

Le marché intérieur a partiellement profité aux importations. Sur les trois premiers trimestres, les importations de viandes et préparations sont en progression de 8,9% à 284 100 tec, dont 240 500 tec de poulet. Dans le cas de la dinde, dont la production diminue régulièrement, les importations d’Italie, d’Allemagne et du Brésil ont aidé au redressement de la consommation de 4 % au troisième trimestre.

Les exportations sont en progression pour le poulet sur cette période qui recouvre les trois quarts de l’année 2008, de 7,2 % à 294 600 tec. Le solde reste néanmoins négatif (de 54 000 tec). C’est la seule espèce de volaille dont les ventes à l’extérieur progressent.

En dépit d’une demande tonique, la production s’infléchit à la mi-année. Les abattages se replient depuis et les mises en place de poussins en octobre des trois principales espèces (poulet, dinde et canard) « reculent fortement », résume Agreste Conjoncture.

Les abattages sont en recul de 7 % en novembre 2008, par rapport à novembre 2007. C’est le cinquième mois consécutif de baisse. Le recul le plus important est pour la dinde (- 8%). Si les abattages cumulés sont quasiment stables (en retrait de -1% sur les 11 mois de 2007), ils ne rattrapent pas leur niveau de 2005, avant la crise aviaire.

Le repli se prolonge à travers les mises en place de poussins : en octobre, -8% pour le poulet, - 9 % pour la dinde et le canard.

Les plus lus

poules pondeuses en élevage au sol
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 14 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 25 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

poule rousse dans un champ vu de prés
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 08 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

une silhouette de vache laitière dans laquelle on voit le drapeau allemand
L’Allemagne a perdu 90 000 vaches laitières en un an

Le nombre de vaches laitières continue de reculer en Allemagne, quoique à un rythme un peu ralenti.

carte zones réglementées isere
Dermatose nodulaire contagieuse : combien d’animaux sont bloqués ?

Les cas de dermatose nodulaire contagieuse, DNC, en Italie comme en Savoie, limitent les mouvements d’animaux. Près de 20 000…

un beateau porte conteneur avec le drapeau brésilien
Comment le Brésil façonne le marché mondial de la viande bovine

Le poids des pays du Mercosur, notamment du Brésil, ne cesse de progresser dans les échanges mondiaux de viande bovine. La…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio