Volaille : Doux s’estime plus fort au sortir de la crise
Le volailler Doux affiche des résultats en nette progression, malgré la crise. Son Ebitda atteint 104,3 M€ en 2009, soit 7,6 % du CA net et son résultat net évolue dans le vert, à 12 M€ (contre - 45 M€ en 2006). Les ventes marquent un recul, à 1,309 Md EUR (-16%), mais le groupe montre une capacité d’adaptation à la conjoncture : réduction volontaire de l’offre au 1er semestre 2009 (80 M EUR), cession de l’Espagne en 2008 (65 M), qui s’ajoutent à la baisse des prix moyens à l’export (104 M). « On a un ou deux coups d’avance sur nos concurrents », a estimé le DG délégué Guy Odri, ce matin en conférence de presse. Cela résulte d’un travail important en termes de productivité et de compétitivité et d’une stratégie unique de multi sourcing, multi produits et multi marchés. Doux a opéré en France une réduction des outils industriels et une concentration de la production en 2008, avec à la clé une baisse des frais fixes (-10 %), un redressement des marges en Frais. Au Brésil, des programmes de réduction des coûts ont été menés, se traduisant par un gain de productivité (+11 %), de moindres frais logistiques (-23 %). La production de dinde est désormais sous-traitée et les usines de poulet sont saturées à 90 %. Doux se dit prêt en 2010 à accélérer sa stratégie de croissance rentable.