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Visseyrias renforce son image de marque

La PME bourguignonne de desserts glacés déploie une nouvelle stratégie pour assurer son développement.

Un objectif de 30 % de croissance s’est fixé la société Glaces et Sorbets Visseyrias, implantée à Verdun-sur-le-Doubs en Saône-et-Loire, pour l’année 2005. Un nouveau souffle déclenché par l’arrivé au poste de directeur du fils du fondateur, Vincent Visseyrias, depuis un an qu’il a mis en place une stratégie de développement en trois axes.

Le premier levier de croissance est la consolidation de l’image de marque. Celle-ci s’articule autour d’une refonte complète du logo et de la charte graphique où le nom du fondateur « Jean Visseyrias » est porté au rang de marque afin de valoriser le savoir-faire traditionnel et de créer une identité de « faiseur traditionnel ». « Notre métier commence là où celui des industriels s’arrête » explique Alexandre Lachapelle, chargé du marketing de la société. Il souligne ainsi le fait que tous leurs produits sont fabriqués avec des ingrédients nobles sans colorant ni arôme artificiel. Pour promouvoir ce positionnement, l’entreprise a également décidé de renforcer sa force de vente. Celle-ci va permettre une meilleure écoute du client et sera un soutien solide aux innovations. Enfin, Visseyrias a créé une cellule marketing afin d’appuyer ses ambitions de développement.

Jusqu’à 700 000 litres de glaces chaque année

Le glacier, qui compte 33 salariés permanents renforcés par 4 saisonniers durant les périodes d’activités intenses, produit entre 600 000 et 700 000 litres de glaces par an. Il est spécialisé dans la fabrication d’entremets glacés individuels, à partager et en bacs en vrac.

Ses glaces et sorbets sont distribués en GMS, en freezer center et en RHF. 77 % sont commercialisés sous la marque Jean Visseyrias et le reste sous MDD. Mais, l’entreprise qui, depuis près de 30 ans, se développe de manière très raisonnée ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle entend bien, cette année, faire croître son chiffre d’affaires qui a atteint 2,2 millions d’euros en 2004, en travaillant sur ses gammes. Elle a déjà pour projet de lancer des boules de glaces prêtes à l’emploi ainsi que de renforcer sa présence sur le marché de produits régionaux en créant le Dijonnais, un pain d’épice glacé au cassis ou encore un soufflet au génépi.

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