Viniflhor : la compétitivité française en question
        
      
      
      Le Conseil de direction « vins » de l’Oniflhor s’est déplacé mercredi à Londres à l’occasion de la London Wine and Spirits Fair, deuxième manifestation mondiale du genre après Vinexpo, ce qui a permis aux représentants de la filière française d’évaluer la stratégie des Français dans la promotion de leurs produits dans le cadre d’une exposition aussi proche qu’importante pour notre production vinicole. En particulier, le débouché britannique pour les vins rosés ouvre d’intéressantes perspectives ; nous y reviendrons ainsi que sur la nouvelle étude consacrée par le Conseil de direction spécialisé à la compétitivité des vins français sur le marché mondial. Sur une actualité plus brûlante, la réforme de l’OCM vin, le Conseil a rappelé la position de la filière française sur la proposition de la Commission qui doit être présentée le 4 juillet. Pour le Conseil, la priorité de la réforme est de renforcer la compétitivité de la filière ce qui suppose notamment un environnement réglementaire adapté. Pas question d’ultralibéralisation en matière d’étiquetage par exemple, mais refus aussi d’une déréglementation de l’organisation du marché. Le Conseil défend aussi bien le système des droits de plantation que le maintien des mécanismes de régulation (distillation de crise). Enfin, le Conseil spécialisé a également rappelé que la compétitivité européenne pour les vins passe par le soutien à la promotion des produits et la restructuration des entreprises d’aval. Deux mesures déterminantes auxquelles la proposition de la Commission ne semble qu’imparfaitement répondre.
 
        
     
 
 
 
 
 
