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Vin : le prix minimum est mal parti

La demande formulée par la CCVF, fédération des caves coopératives, pour un engagement de ne pas vendre le vin de table en dessous de 3 euros le degré hecto et le vin de pays en dessous de 55 euros l’hectolitre (voir notre numéro d’hier) a été examinée par le conseil de l’Anitit (interprofession viti-vinicole). Il ne semble pas que les partenaires soient parvenus à un accord formel, ne serait-ce que parce que présenté de la sorte, l’opération pourrait tomber sous le coup de la loi sur les ententes. Il est vrai que la conjoncture ne justifie pas une orientation baissière des prix et que l’Anivit ne peut que conseiller, souhaiter, recommander que les cours ne tombent pas sous un niveau raisonnable. Par ailleurs rien n’interdit à des coopératives de se fixer un prix minimum interne. Si ce n’est le risque de ne pas vendre.

Enfin, compte tenu de la grande segmentation du marché, la simple recommandation d’un prix minimum global est difficilement envisageable. Les cotations Viniflhor d’hier font ressortir une moyenne des vins de table rouges et rosés de 2,97 le d° hectos, en hausse (relative) de 9 centimes par rapport à la semaine dernière et pas si loin du plancher souhaité par la coopération. Mais seule la catégorie des 11 à 12 d°, qui a donné lieu au plus gros volume de transactions, dépasse -de peu- les 3 euros, les autres catégories s’étalant de 1,91 euro, pour des volumes non représentatifs, à 2,93 euros (voir détail des cotations en page 10). Pour ce qui est des vins de pays rouges et rosés, en revanche, toutes les cotations ressortent à moins de 55 euros l’hectolitre, la moyenne est cette semaine de 50,43 euros contre 58,60 la semaine dernière.

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