Villeurbanne : une cuisine centrale pour 2010
Jusqu’ici dépourvue d’une cuisine centrale, la commune de Villeurbanne située à côté de Lyon prépare la création d’un équipement complet pour 2010 en gestion directe. Celle-ci remplacera les 21 sites de production éclatés dans chaque établissement scolaire de la ville. Elle sera dotée d’une capacité de production de 7 000 repas par jour (ndlr : contre 5 000 repas/jour aujourd’hui) et assurera en plus du service à l’enfance, la fourniture des repas pour les CCAS, les services de la petite enfance et les associations.
Le site d’implantation est d’ores et déjà choisi dans le quartier de Saint-Jean, en bordure du périphérique. Cet emplacement devrait permettre de faciliter l’accès aux fournisseurs. L’équipe de production sera composée d’une vingtaine de personnes issues des unités de fabrication actuelles. La municipalité assure que le reste des personnes travaillant dans les cantines resteront en place ou seront reclassées.
Si ce nouvel équipement doit permettre de mieux géré la restauration scolaire dans les établissements publics de la ville, la cuisine devrait également permettre d’améliorer grandement l’offre en matière de repas.
Plus de services en produits bio
A ce titre, la municipalité prévoit de renforcer de manière importante le nombre de service réaliser avec des produits biologiques. Aujourd’hui, Villeurbanne sert au moins un produit biologique par semaine, sur 35 semaines de fonctionnement. Parmi les aliments proposés sous ce cahier des charges : les légumes secs comme les lentilles, le riz ou encore le camembert. « Nous avons beaucoup de mal à trouver des fournisseurs qui veulent bien effectuer leur livraison sur 21 sites. En passant à un seul point de livraison, nous espérons faire baisser les coûts de livraisons et augmenter notre portefeuille de fournisseur en produits biologiques », souligne Marie-Pierre Laplanche- Servigne, directrice générale adjointe du service culture, enfance et éducation à la mairie de Villeurbanne. La nouvelle cuisine devrait bénéficier d’un budget global de 7 millions d’euros. Les appels d’offre devraient être lancés dans le courant de l’été.