Villeurbanne rebondit avec une diététicienne
«Revenir à une cuisine simple» : voilà le principe que s’est fixé Virginie Porta, diététicienne qui collabore depuis peu à la composition des menus dans les restaurants scolaires de Villeurbanne. Elle vient d’intégrer la commission des menus et complète, de ses compétences en équilibre alimentaire, une équipe déjà composée de Patrice Jacquet, responsable des achats alimentaires, de Cécile Barbet, directrice de la restauration, mais aussi de cuisiniers, d’enseignants, de parents d’élèves et de personnel encadrant.
Ensemble, ils mettent au point 3 types de repas : le premier est général, le deuxième ne contient pas de porc et le dernier exclut ... toute forme de viande (!). Pour l’heure, même si les menus sont définis de manière collective, chaque école dispose de sa propre cuisine pour confectionner les plats. «Cela nous permet d’apporter un service au plus près des enfants et de répondre davantage à leurs attentes», déclare Virginie Porta. 4200 repas sont ainsi réalisés chaque jour dans 22 écoles villeurbannaises. Quant aux deux établissements de la ville dans lesquels la diététicienne n’intervient pas, les 300 menus sont préparés par Avenance.
Projet de création d’une cuisine centrale
Mais cette organisation semble provisoire car la ville étudie le projet de création d’une cuisine centrale en liaison froide. Il s’agit de faire face à des problèmes de sécurité alimentaire, de traçabilité mais aussi de budget. Ce dossier fait actuellement l’objet d’une étude menée par le cabinet d’audit Omnires et un premier état des lieux sera présenté le 3 mai prochain. «Nous veillerons, même si notre système de restauration doit évoluer, à conserver les 3 différents menus pour satisfaire les besoins de tous», déclare Pierre Bouquet, adjoint au maire, délégué à l’éducation et la famille et en charge de la restauration scolaire à Villeurbanne. Elle prévoit de même la création de 2 ou 3 selfs dans les écoles primaires, au cours de l’année prochaine.