Viande : des mesures pour soutenir le
La CEE va exporter 100 000 tonnes de viande bovine vers le Brésil à un prix se situant aux environs de 475 $ la tonne. 40 000 tonnes proviendront des stocks d’intervention français, tandis que les Italiens fourniront 30 000 tonnes, les Britanniques 20 000 tonnes et les Irlandais 10 000 tonnes.
C’est le deuxième contrat conclu cette année par la CEE avec le Brésil – le précédent remonte au 11 juillet – ce pays étant devenu depuis peu importateur à cause des problèmes de sécheresse. Les Européens écoulent ainsi une partie des stocks publics qui, à la fin du mois dernier, s’élevaient dans la CEE à 610 000 tonnes. Parallèlement, le Comité de gestion de la CEE a approuvé l’ouverture de l’intervention pour les quartiers arrière à partir du 1er septembre. La France réclamait depuis longtemps cette mesure. Les Etats membres ont cependant refusé les achats publics de carcasses entières comme cela avait été fait l’année dernière pendant trois semaines. Enfin, la CEE s’est prononcée pour une aide au stockage privé pour les carcasses de bovins des deux sexes.
Par ailleurs, on a appris que la Pologne avait vendu à l’URSS une partie de la viande de bœuf refusée par les pays de la CEE en raison des risques de contamination après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. « Le total des achats soviétiques pourrait atteindre 12 000 tonnes de bœuf », a indiqué un porte-parole du gouvernement polonais, M. Urban. A la suite de l’embargo d’un mois imposé par la CEE à l’importation de denrées alimentaires en provenance de Pologne après l’accident de Tchernobyl fin avril dernier, la Pologne s’est retrouvée avec un surplus de 40 000 tonnes de bœuf destiné à l’exportation. Outre les 12 000 tonnes prévues pour l’URSS, Varsovie pense en vendre 15 000 tonnes au Brésil, et le reste aux Pays arabes, a précisé M.Urban.