Viande bovine : commerce calme dans les boucheries
Gros bovins : Selon les grossistes, les ventes de viande bovine sont calmes dans le circuit des boucheries traditionnelles. Les bouchers font de la place dans leurs étals pour les volailles festives. D’autres part, les consommateurs ne sont pas au rendez-vous au mois de décembre. La grande distribution, qui orchestre de grandes opérations en vue des fêtes de fin d’année, voit sa fréquentation augmenter auprès de ménages qui en profitent pour passer par les rayons viande bovine aux dépends des petits commerces. Les bouchers sont donc prudents dans leurs achats, en particulier lors des récents concours, qui ont attirés davantage les acheteurs de la grande distribution. Néanmoins, comme les fériés tombent le jeudi, les repas de fêtes pourraient être plus nombreux cette année, et certains opérateurs espèrent que ce sera l’occasion de vendre des faux-filets et rosbifs.
Veaux : Les transactions demeurent fluides et régulières et les prix fermes en bons veaux allaitants, croisés ou même frisons, tandis que le marché reste difficile pour les petits veaux laitiers manquant de forme.
Ovins : En septembre, les importations françaises de viande ovine ont reculé pour le troisième mois consécutif, à 8 800 téc (-7 %) selon l’Institut de l’élevage. Les envois britanniques vers l’Hexagone ont reculé de 7 % à 4 000 téc et les arrivées néo-zélandaises ont reculé de 1 000 téc (-30 %). A noter cependant que nos achats à l’Irlande comme à l’Espagne ont progressé, respectivement de 6 % (à 2 150 téc) et 39 % (à 630 téc).