Vers une baisse de la collecte en Nouvelle-Zélande
En France, comme dans le reste de l’Europe, le marché reste peu évolutif. La baisse du prix des poudres de lait est enrayée par l’intervention et le commerce du beurre est régulier. La collecte laitière commence à se reprendre après le creux estival, mais reste en dessous de son niveau de 2014 (-2,1 % en semaine 35).
Dans l’hémisphère Sud, les producteurs laitiers néo-zélandais qui font face à des prix historiquement bas réforment massivement les vaches les moins productives. Dans ce contexte, la collecte, qui approche de son pic annuel, pourrait progresser moins que prévu. Dans le même temps, la demande à l’export se réveille, notamment en beurre. Les Etats-Unis affichent toujours de gros besoins et des prix élevés. Par ailleurs, les relations commerciales entre la Nouvelle-Zélande et la Russie se détendent. L’embargo sanitaire dont faisait l’objet la Nouvelle-Zélande suite à une fausse alerte à la toxine botulique en 2013, a été levé fin août. La Russie, qui, depuis l’embargo qui sanctionne les pays occidentaux suite à la crise de l’Ukraine, peine à satisfaire ses besoins en produits laitiers, pourrait rapidement revenir aux achats. Dans ce contexte de baisse de l’offre à moyen terme et de possible reprise de la demande, le marché pourrait se réveiller.