Vers un étiquetage plus précis
La nouvelle PCP fait la part belle à l'information du consommateur, mais elle soulève encore beaucoup de questions. En matière d'étiquetage, elle suggère d'aller plus loin que l'appellation « Atlantique Nord-Est », par exemple en indiquant les carrés de pêche. Ces carrés existent déjà. Ils sont numérotés et baptisés de noms difficilement localisables (porcupines, petite sole…), sauf pour les pêcheurs et les auditeurs de la météo marine de France Inter. Elle propose également de tracer les lots de poisson pour pouvoir remonter jusqu'au port de débarquement. Ce qui n'est guère facile pour les mareyeurs qui constituent souvent des lots formés d'une même espèce de poisson provenant « de trois ou quatre ports et d'une quinzaine de bateaux différents », explique-t-on à l'Union du mareyage français. On évoque aussi l'idée d'une date de durabilité minimale, sans que l'on sache à quoi cela correspond. Enfin, tout le monde s'interroge sur l'intérêt de mentionner le type d'engin de pêche utilisé par le pêcheur : chalut, filet, palangre, ligne, etc. En quoi cela peut-il aider le consommateur ? Le nouveau règlement ne produira sans doute pas ses effets tout de suite.
Voir le site www.mareyeurs.org