Vendeurs absents, Égypte conciliante
Mercredi, l’Égypte perturbait les marchés d’export par son intransigeance, faisant renoncer les exportateurs à répondre aux appels d’offres. L’assouplissement, jeudi, des mesures anti-ergot a été salué par une réponse de 240 000 t de blé tendre au dernier tender du GASC. C’est la Russie, ultra compétitive, qui a enlevé l’appel d’offres. Le premier importateur mondial a besoin de regonfler ses stocks. Le fera-t-il en stabilisant ses cahiers des charges ou en jouant les normes fluctuantes ? De toute manière, la France est hors-jeu, l’activité en portuaire est insignifiante et si les demandes de certificats de l’UE (452 000 t cette semaine) sont supérieures à l’an dernier depuis le début de la campagne (5,9 Mt contre 4,7 Mt), la part de l’Hexagone ne cesse de s’éroder (1,1 Mt contre 1,8 Mt). La demande de la part des opérateurs comme des FAB et des meuniers n’est pas très importante, mais c’est surtout le manque de vendeurs qui caractérise la conjoncture. Les O.S ne sont pas plus au marché pour l’orge et les utilisateurs peinent à trouver des kg de P.S. Le cours du blé, sur le physique, s’est stabilisé à 160 € rendu Rouen et l’orge 132 € en 63/64 kg. Les premières coupes de maïs dans le Sud-Ouest confirment les annonces de maigre récolte, de l’ordre de 12 Mt. Le colza confirme sa hausse sur Euronext, tempérée cependant sur le physique, par une réduction des primes.