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Unesco : comment peut-on produire plus ?

L’agriculture traditionnelle est présentée comme une solution contre la faim par l’organisation. Paradoxal ?

L’agriculture paysanne est défendue par un rapport présenté mardi dernier à l’Unesco. Ce rapport synthétise la contribution de 400 chercheurs en agronomie et sociologie rurale à un protocole de développement d’une agriculture nourricière et aussi « multifonctionnelle » dans un contexte de restriction des ressources et de changement climatique. Les savoirs et pratiques traditionnelles, les productions locales à partir de matériel biologique autochtone apparaissent ainsi comme des garanties de subsistance et de bien-être tout en « présentant un intérêt pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique », comme établi par la Convention des Nations unies pour la diversité biologique.

Le rapport invite les acteurs du développement à investir en sciences et techniques pour améliorer la productivité des cultures traditionnelles sans les bouleverser en tenant compte des contraintes environnementales. Il invite aussi la communauté internationale à protéger les connaissances, ressources génétiques et innovations locales par l’établissement d’un régime de la propriété intellectuelle.

Les pénuries alimentaires dans les grandes villes, comme on en voit ces semaines-ci, ne sont pas supposées être résolues par l’agriculture paysanne, a admis un des présentateurs du rapport, qui a néanmoins exprimé l’espoir d’un rééquilibrage à long terme, entre les ressources locales et importées, grâce entre autres à l’agriculture périurbaine.

Si le rapport met en doute la « durabilité » des systèmes les plus productifs, orientés vers l’export, c’est au regard de leur dépendance aux ressources (eau, carburant…) et de leur impact sur l’environnement. Il ne s’agit pas de produire moins, mais davantage et « différemment », en travaillant notamment à « l’intensification des processus naturels ».

Le bureau qui a géré la réflexion a déploré le retrait des représentants de l’agrobusiness. Cependant, les représentants de 64 pays, dont la France, les Etats-Unis et la Chine, ont ratifié le protocole.

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