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Une vitrine unique pour les producteurs agricoles rétais

Les différentes filières agricoles de l'île, dont la célèbre pomme de terre, bien sûr, ont présenté leur démarche commune lors du salon de l'Agriculture.

Les producteurs de l’île de Ré communiquent désormais de conserve. Vins, pommes de terre, sel et huîtres font stand commun sur le salon de l’Agriculture, un espace financé pour la première année par la communauté de communes rétaises. C’est également la première année que la coopérative Uniré, qui rassemble plusieurs coopératives fondées à différentes époques, s’attache à promouvoir tous les produits.

Les quatre entités qui avaient en charge auparavant le sel, le maraîchage, le vin et l’approvisionnement ne font plus qu’une avec un directeur et un commercial communs. Seul le sel (environ 90 sauniers) qui vise à moyen terme l’IGP, a fait scission mais participe néanmoins au stand collectif du Salon baptisé « Ile de Ré, île de saveurs ».

Les ostréiculteurs (une centaine produisant 6 000 tonnes par an) se sont également associés à l’opération pour une vitrine rétaise commune.

Outre le salon, Uniré a mis en place des actions de promotion communes : Les Régalades proposent le premier week-end de mai, depuis 2006, des promenades en vélo avec étapes de dégustation de vins, sel et pommes de terre. Elles accueillent environ 500 personnes et lancent la campagne de la pomme de terre primeur qui bénéficie, depuis 1998, d’une AOC (2000-2500 tonnes par an et une trentaine de producteurs).

Une démarche surtout locale

« C’est aussi l’occasion de communiquer sur nos vins de pays, pineau et cognac, et sur l’AOC pour la pomme de terre qui est avant tout un outil commercial et promotionnel mais qui ne permet pas de vendre plus cher, juste de justifier le prix au consommateur » estime Rémi Caillaud, producteur de vins et de pommes de terre. La coopérative vinicole (environ 200 adhérents et 600 ha) a beaucoup investi ces dernières années, en particulier dans la rénovation de l’outil technique. « Nous vendons la majorité des vins dans la région Poitou-Charentes et la promotion commune sert à se faire connaître à l’extérieur,commente Daniel Henry, producteur. Nous avons baissé les rendements à l’hectare et nous essayons de ne pas diminuer les surfaces car on a un potentiel de vente pour notre production. Mais on ne maîtrise pas assez les volumes pour être dans les grandes surfaces d’Ile-de-France ». Néanmoins, les viticulteurs organisent depuis l’an dernier des opérations ponctuelles de mises en avant en GMS en partenariat avec les maraîchers. Une façon de stimuler la demande et de créer de la notoriété en dehors de l’île.

Rédaction Réussir

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