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Une semaine creuse sur le marché

L’importance du stock américain de blé a très vite réduit à néant les volontés haussières du marché. Malgré son prix élevé par rapport aux céréales à paille, le maïs continue de bénéficier d’un courant d’affaires sur le Rhin.
Période du 31 mars au 6 avril. Période creuse, marquée en particulier par la fermeture des marchés à terme de Chicago et Euronext, dès le vendredi 2 avril, pour des raisons de fêtes pascales. Le marché physique s’est contenté quant à lui de poursuivre sur sa lancée. Le rapport du département américain de l’Agriculture (USDA) sur l’état des semis et des stocks aux États-Unis, publié mercredi dernier, a contribué à entretenir l’expectative et à provoquer une certaine tension à la veille de sa publication. Le blé est remonté à 114 euros rendu Rouen en vieille récolte et 119 euros en nouvelle récolte, pour une livraison à la moisson.
Ce coup de chaud a été de courte durée puisque, dès le lendemain de la parution du rapport, les cotations sur les marchés à terme et physique abandonnaient en moyenne 2 euros. Ce renversement de tendance est imputable à l’importance du stock américain de blé : 27 millions de tonnes, soit 30 % de plus que l’an dernier à la même époque ; soit encore un an de consommation locale. Dans ces conditions, l’estimation d’une diminution de 9 % de la surface semée en blé outre-Atlantique n’a pas eu d’effet haussier. La tendance à Chicago est restée légèrement baissière à la reprise, lundi, et devrait se confirmer à l’ouverture, mardi, et peut-être également sur Euronext. En gré à gré, le blé standard à Rouen s’affichait le 6 avril, en début de matinée, sur la base de 112 euros en vieille récolte, tandis qu’elle atteignait 118 euros en nouvelle récolte, pour une livraison à la moisson.

Les Russes emportent un marché égyptien
Un appel d’offres égyptien, pour 60 000 tonnes de blé tendre, a été emporté par les Russes. Le bon rythme de délivrance de certificats d’exportation de blé persiste, avec 354 700 tonnes délivrées durant la période du 24 au 30 mars, dont 119 500 tonnes pour la France.
En ce qui concerne l’orge, les offres françaises à l’intervention n’ont porté que sur 9 500 tonnes pour la période du 22 au 28 mars, ce qui place les offres, depuis l’ouverture de l’intervention, à 1,024 million de tonnes pour la France, sur un total pour l’Union européenne de 4,45 millions de tonnes. Les cours se consolident sur la base de 91 euros rendu Rouen en vieille récolte, les bas prix de l’orge suscitant enfin un intérêt plus soutenu de la part des utilisateurs français et communautaires. La demande pays tiers est très réduite, la Chine se montrant le meilleur acheteur en recherchant des orges brassicoles.
Malgré son prix élevé par rapport aux céréales à paille, le maïs continue quant à lui de bénéficier d’un courant d’affaires favorable sur le Rhin, s’élevant à 132 euros Fob, à destination du nord de l’Union européenne, et à 130 euros Fob Bordeaux, vers le Portugal.

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