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Une rentrée satisfaisante

Le premier bilan de la rentrée est jugé positif par les professionnels de la filière ovine française. La fin d'année s'annonce plus incertaine.

La filière ovine tire un premier bilan assez positif de la rentrée. Après un été marqué par une consommation décevante, le marché français de la viande s'anime depuis la fin août, soutenu par des opérations de promotion en grande distribution, l'aïd el-Kébir (qui a eu lieu le 12 septembre) et, dans une moindre mesure, par la réouverture des collectivités. Un contexte qui a profité à la plupart des agneaux. L'aïd a été profitable aux animaux lourds et pas trop gras, tandis que les mises en avant en magasins ont favorisé le commerce de la qualité standard comme du label Rouge, selon l'enseigne considérée. L'offre en élevage étant mesurée, les prix ont progressé.

Une offre plus large à l'horizon

Difficile toutefois de garantir qu'ils se maintiendront à moyen terme. D'une part, le déclin de la consommation française ne cesse de s'affirmer. De l'autre, un regain de pression de l'offre hexagonale n'est pas à exclure, avec des sorties annoncées en hausse dans certaines régions, courant octobre notamment. En outre, la sécheresse oblige une partie des éleveurs à rentrer leurs agneaux pour finir de les engraisser, ce qui concentre la sortie de ces lots sur un période plus restreinte que dans le cas d'une finition à l'herbe. Difficile par ailleurs d'anticiper la concurrence de la viande britannique. Alors que la production au Royaume-Uni est attendue en hausse (+2,4 % au dernier trimestre comparé à 2015, selon les prévisions de l'AHDB), la parité livre sterling/euro sera à surveiller de près, tout comme l'évolution des relations entre le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande, maintenant le Brexit acté.

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