Une météo spéculative
Mercredi, la forte hausse des cours du blé semblait faire place à une période de consolidation. C’était sans compter sur les mauvaises conditions météo aux Etats-Unis, mettant en péril la qualité de la récolte. Au Canada, c’est le déficit hydrique qui menace et, en Russie, la chaleur. Ces éléments, largement exploités par les investisseurs ont relancé le processus de hausse à Chicago, suivi par Euronext. Dans l’Hexagone, l’état des cultures ne provoque pas les mêmes inquiétudes et l’alignement à la hausse du marché physique sur Euronext est réduit par le jeu des primes. La vieille récolte se liquide par un courant de ventes sur le Nord communautaire sur des bases de prix de 147 /148 €, camion départ, pratiquement au cours du portuaire. Marché encore limité en nouvelle récolte à 178 €, rendu Rouen, en blé meunier. On suivra le résultat de l’appel d’offres algérien. Marché toujours très tendu en orge fourragère, avec des embarquements importants (87 000 t à Rouen, dont 83 000 t pour la Chine) à 174 €, rendu Rouen, nouvelle récolte, 158 € en ancienne. Petit courant en maïs sur le marché intérieur, à destination de l’amidonnerie à 130/135 €, camion départ. La demande est calme en colza qui se stabilise sur la base de 368 €, rendu Rouen.