Une marque pour l'agneau de Roquefort
        
      
      
      «Notre objectif est de valoriser cet agneau primeur, issu du cheptel ovin lait Lacaune du bassin de Roquefort, qui est le premier agneau français à arriver sur le marché,explique Pierre Varigas, directeur d'Arcadie Sud-Ouest. 2004, 2005 et 2006 ont été de mauvaises années en terme de ventes, car les premiers agneaux sevrés de Roquefort sont arrivés juste après ceux du Royaume Uni et leur prix s'est aligné à un niveau assez bas. Grâce à notre savoir-faire et des efforts en terme de communication, nous devrions pouvoir commercialiser un certain nombre d'agneaux plus tôt que ce qui se fait aujourd'hui et trouver une meilleure valorisation. » Cette formule devrait aussi permettre d'atténuer les pics de production que connaît la filière sur les six premiers mois de l'année.
Jusqu'alors commercialisé en carcasses et caissettes gros conditionnement, l'Agneau primeur d'un causse à l'autre, abattu et découpé sur les sites Arcadie de Rodez (Aveyron) et Gramat (Lot), devrait bientôt être vendu piécé en unité de vente consommateur (barquettes), pour les GMS. Des côtes tranchées surgelées sont également proposées aux restaurateurs et les colliers, épaules et poitrines cubés, aux distributeurs spécialisés en produits Hallal, pour la fabrication de plats cuisinés.
L'entreprise, dont la production provient à 80 % de la coopérative Unicor, traite 70 000 à 80 000 agneaux par an, sur les 400 000 à 500 000 agneaux sevrés du bassin de Roquefort. Le cahier des charges de production s'aligne sur celui de la CCP Prince Agneau, qui sert de base qualitative pour différencier l'agneau sevré, mais dont le nom n'a jamais vraiment été utilisé.
La nouvelle marque bénéficie de PLV pour la grande distribution, ainsi que de stickers apposés sur les carcasses et les conditionnements. En 2008, Arcadie devrait également communiquer davantage sur le produit. Des animations sont notamment prévues dans les restaurants Flo.
 
        
     
 
 
 
 
 
