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Une filière plus sereine pour 2014

Le marché français de la dinde apparaît plus fluide qu'il y a un an, et la filière estime qu'il pourrait en être de même ces prochains mois.

L'année 2014 débute plus sereinement que 2013 pour la filière dinde française. Selon Gilles Le Pottier, délégué général du Comité interprofessionel de la dinde française (Cidef) : « Février est souvent un mois délicat à passer pour la filière, faute de demande soutenue. Pourtant, cette année, il n'y a pas eu de difficultés majeures et mars commence assez aisément. » Cette fluidité du commerce depuis janvier est avant tout liée à la baisse de l'offre.

L'année 2013 a été difficile pour la filière. La consommation n'a pas été à la hauteur des attentes mais surtout, le manque de rentabilité a fragilisé la santé – déjà précaire – des entreprises. Dans ce contexte, l'amont a freiné sa production, ce qui lui a permis d'inverser la tendance. Fin 2013, selon le Cidef, l'offre était inférieure à la demande, les stocks avaient fondu et la rentabilité s'était améliorée.

Marché fluide à l'horizon

Sauf évènement exceptionnel, le commerce devrait rester fluide ces prochains mois. Avec la reprise des mises en place fin 2013, la production s'annonce stable à légèrement haussière, tandis que la demande est en mesure de se maintenir. Si la consommation française s'est repliée l'an dernier, « cette baisse n'est qu'un ajustement, après une année 2012 plutôt porteuse. (…) Elle n'est pas problématique et ne laisse pas envisager d'inversion de tendance », juge-t-on au Cidef, pour qui la dinde conserve une bonne image et reste assez bon marché. La santé fragile des entreprises, le niveau élevé des coûts de production et la volatilité des marchés céréaliers incitent néanmoins à la prudence.

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