Aller au contenu principal

Une coop laitière lance la soupe au lait

La coopérative laitière de Villefranche-sur-Saône renforce sa présence au rayon frais avec cette gamme.

L’Union des coopératives laitières de Villefranche-sur-Saône commercialise depuis début octobre les premières soupes à base de lait, sous sa marque Marguerite. La gamme se constitue de trois références de veloutés, composés de 36 % de lait frais entier microfiltré : un suprême marinier à base de moules, un maraîcher et un forestier. Afin de garantir aux différents produits une saveur et des qualités nutritionnelles préservées, les légumes composant les soupes arrivent surgelés pour être préparés en interne. « Nous souhaitons que les matières premières soient le moins altérées possible», explique Laurent Michaud, directeur de l’Union des coopératives laitières de Villefranche. « Nous avons comme objectif de livrer un produit fini, au goût et aux valeurs nutritives proches de chaque ingrédient principal». Conditionnées en bouteilles PET, les soupes seront uniquement disponibles au rayon frais, à l’image de tous les produits distribués sous la marque. Le développement de ces soupes aurait nécessité un investissement de près de 500 000 euros pour l’aménagement des locaux et la création d’une nouvelle ligne de production et de conditionnement.

Loin des leaders nationaux du marché en terme de volume, la coopérative axe depuis 2003 sa stratégie de développement sur deux piliers de croissance. Le premier consiste à innover sans cesse. Ainsi l’entreprise a été la première à commercialiser du lait microfiltré qui garantie une altération moindre du goût et des qualités nutritionelles. Elle a également été la première à conditionner le lait en bouteilles PET, plus étanches, garantissant une meilleure sécurité bactériologique, et entièrement recyclables. Le second pilier de croissance de l’entreprise est l’élargissement de sa gamme de produits. Ainsi, au printemps dernier, la coopérative a lancé 3 boissons lactées sucrés au lait fermenté (chocolat, banane et framboise). Présente pour le moment dans des moyennes et grandes surfaces de la région Rhône-Alpes, l’entreprise souhaite que l’activité des produits transformés atteigne assez rapidement 10 à 15 % de son chiffre d’affaires (CA 2005 : 9,9 millions d’euros).

Les plus lus

Œufs : le bond des importations européennes vient d’Ukraine, mais aussi de Turquie

L’évolution des prix des œufs français, au 19 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

Gilles Huttepain, Vice-président de l'interprofession Anvol
Le poulet chinois s’impose en Europe, la volaille française alerte

La filière poulet française s’inquiète d’un afflux inédit en provenance de Chine, qui dégage ses surplus de filets de poulet…

douanier chinois devant un ordinateur
Viande bovine : la Chine enquête toujours sur ses importations et pourrait les limiter

Les résultats de l’enquête chinoise sur les perturbations de son marché intérieur de la viande bovine par les importations ne…

poules rousses en cage dans un élevage
Interdiction des poules en cage : « c’est le bon moment pour agir »

Des députés français demandent la Commission européenne d’inscrire l’interdiction de l’élevage de poules pondeuses en cage…

Anvol analyse volailles
Poulet : la hausse de 3,7 % de la production française ne suffit pas pour répondre à la demande

La consommation de volailles, et en particulier de poulet, poursuit sa progression amorcée depuis plusieurs années. Les achats…

Dinde en élevage
« La production de dinde est stable en 2025, c’est une bonne nouvelle »

Après plusieurs années de recul, la filière dinde semble retrouver de la stabilité dans les abattages en France. Malgré une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio