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Une campagne assez sereine

Les productions de pêche, nectarine, abricot et prune, en retard par rapport à une année 2011 précoce, ont donné lieu à des ventes fluides. Cette campagne 2012 apparaît plutôt sereine, sans période de crise conjoncturelle.

«Le marché des fruits et légumes d’été a été globalement bien orienté », a constaté fin août le dernier conseil spécialisé de FranceAgriMer, soulignant toutefois la conjoncture plus difficile en melon. La pêche- nectarine n’a notamment pas connu de période de crise conjoncturelle, ce qui n’était pas arrivé depuis 2008. « C’est une campagne assez sereine par rapport aux trois précédentes », juge Valérie Sené, directrice du service économie et marketing d’Interfel.
Contrastant avec la précocité de 2011, la commercialisation de la prune a débuté normalement et s’échelonnera jusque mi-octobre. Le niveau de récolte est inférieur au potentiel, notamment en mirabelle, à -40 %. Cela se traduit par des cours bien tenus, par exemple en reine-claude, avec une très belle qualité de fruit.

Bonne tenue de l’abricot

Pour l’abricot, la production nationale est estimée à 179 000 t, presque au maximum du potentiel. Des conditions climatiques difficiles, avec des vents forts et beaucoup de pluies, ont pourtant affecté les vergers, par exemple en Rhône-Alpes, région qui a essuyé des orages de grêle en juin. Sur le plan de la commercialisation, « l’export a bien tiré », souligne-t-on à Interfel.
Une note d’Agreste évalue le potentiel de production en pêches, nectarines, brugnons et pavies à 281 000 t au 1er septembre, soit -7 % par rapport 2011 et -11 % en comparaison de la moyenne quinquennale. Cette baisse serait surtout marquée en Languedoc-Roussillon. En juillet, les gros calibres de nectarines ont été déficitaires par rapport à la demande, d’où une fermeté des cours (+ 14 % par rapport à 2007-2011). La demande s’est redressée avec l’amélioration de la météo. Au final, les cours en juillet ont été supérieurs de 10 % à la moyenne 2007-2011. En août, les calibres plus importants ont dominé l’offre. La demande s’est activée sous l’influence des températures caniculaires. « Les importations espagnoles seraient en diminution » sur la période, précise la note. Les cours ont été soutenus.

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