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Une belle campagne pour le poireau primeur ?

La jonction entre le poireau d'hiver et son équivalent primeur devrait se faire sans heurt.

Avec un volume qui devrait rester stable par rapport à l'année dernière (22 000 t), le poireau primeur nantais s'annonce sous les meilleurs auspices. Prévue pour le début du mois de mai, son arrivée coïncidera avec la fin du poireau d'hiver, dont les rendements sont faibles cette année. « Grâce à cela, nous allons pouvoir commencer la campagne d'export dès le début du mois de mai » a déclaré Roland Leroy, président de la section nationale poireau.

Représentant 90% des poireaux primeurs à l'échelle nationale, le nantais est le second légume de la région, derrière la mâche et devant le radis, qui se développe très fort.

Comme la salade, le primeur s'exporte à merveille puisque 40% des volumes partent en dehors de nos frontières (3130 t en Allemagne, 2000 t en Angleterre...), une proportion que les producteurs souhaitent consolider et renforcer. Se différenciant du poireau d'hiver car récolté avant maturité (d'où sa taille plus petite, sa tendreté et sa couleur verte plus claire), le primeur ne concerne que 150 producteurs, disséminés autour de Nantes. Ces quelques différences peu ancrées dans l'esprit des consommateurs ont motivé la réalisation d'une campagne de publicité radio sur le grand Ouest, le Sud-Est, le Nord et la région Rhône-Alpes en mai pour dynamiser la consommation. La section nationale va également mettre en place, comme chaque année, un dispositif destiné aux professionnels (mise à disposition de PLV, fiches recettes). Une vague de mailing (2000 destinataires) expliquant la spécificité du produit sera envoyée en avril, suivie par 180 animations magasin en mai.

Stable depuis plusieurs années, ce marché cherche à évoluer dans son conditionnement (90% des volumes vendus aux grossistes le sont en vrac), mais se heurte à des problèmes d'innovation jusqu'ici insolubles. « Nous avons réfléchi à faire rassembler trois brins de poireau, mais les liens abîment le légume. Et si on coupe les feuilles ou les racines pour avoir un conditionnement plus pratique, on perd l'aspect fraîcheur alors que c'est cela même que l'on recherche » a assuré M. Leroy. Ce n'est pas pour rien que le message sera, cette année, « Vert et blanc, tout est bon».

Rédaction Réussir

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