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Un soutien bienvenu

Plan de relance

La filière agroalimentaire a été entendue par le gouvernement. Bien qu’ayant résisté à la crise et réussi à approvisionner les Français durant la période très troublée du confinement, elle n’a pas été oubliée dans le plan de relance. Mieux, la crise liée à la Covid-19 a fait prendre conscience de son rôle stratégique. L’idée de renforcer notre souveraineté alimentaire, jusque-là défendue par les professionnels du secteur, est aujourd’hui partagée par tous. Ingénieur agronome de formation, Julien Denormandie a bien exprimé cette vision le 3 septembre devant la presse. Au cœur de la manne débloquée par l’État avec le soutien de l’Union européenne, des fonds bienvenus sont annoncés pour soutenir les petits abattoirs, souvent bien en peine de se mettre au niveau des exigences sociétales en matière de bien-être animal par exemple. Le nouveau ministre de l’Agriculture l’exprime clairement : « arrêtons de dépendre des importations controversées de soja brésilien ! » 100 millions d’euros sont mis sur la table pour stimuler la production de protéines végétales en France. Autre bonne nouvelle, les cantines scolaires, dont le rôle social s’est de nouveau révélé au grand jour durant le confinement, bénéficieront aussi d’un coup de pouce pour atteindre les objectifs imposés par la loi Egalim d’une alimentation plus saine et plus durable pour tous. Et les industries agroalimentaires, qui ont souffert de l’arrêt de la restauration pendant plusieurs mois, pourront-elles profiter du plan massif de relance de 100 milliards d’euros ? Oui, dans la mesure où nombre d’entre elles sont des PME, auprès desquelles le gouvernement promet des baisses d’impôt de production, des soutiens pour la numérisation ou encore une aide à la rénovation énergétique. Julien Denormandie souhaite que « chaque Français puisse manger des produits frais français ». Mais il ne faut pas oublier que les technologies de conservation, de surgélation et de transformation des produits agricoles français ont fait leur preuve. Sans elles, nourrir les Français pendant le confinement aurait été difficile. Tous les maillons de la chaîne alimentaire méritent d’être soutenus.

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