Un salon très participatif
Les candidats à la présidentielle se sont livrés à une drôle de surenchère sur le thème de l’arrivée matinale et du contact privilégié avec les « vrais éleveurs » plutôt qu’avec les officiels et les représentants professionnels. Le salon de l’agriculture n’a pas échappé au syndrome de la nécessaire empathie avec l’électorat. La palme est évidemment revenue à la tenante des débats participatifs. Si Ségolène Royal n’est pas parvenue à démarrer sa visite samedi plus tôt que son rival Nicolas Sarkozy la veille (8 heures au lieu de 7 heures), elle a ouvertement éconduit le président du salon Christian Patria qui lui proposait de la conduire à travers les allées. « Je n’ai jamais vu ça et je crois que ce n’était jamais arrivé depuis la création du salon il y a 44 ans », s’est étonné le député de l’Oise dans Le Parisien d’hier.