Un moment de stabilisation
Après deux semaines agitées dans le sillage des places américaines, le marché céréalier français connaît un moment de stabilisation. Les quelques alertes sanitaires qu’auront pu faire naître les conséquences d’un hiver trop doux et l’épisode de froid et d’humidité de ces derniers jours, ne semblent pas devoir remettre en question les perspectives de belle récolte de céréales d’hiver. De toute manière, en blé, le stock de report prévu est tel qu’il exclut toute crainte de pénurie. Il contient aussi, malgré l’importante activité en portuaire, le potentiel de hausse durable des cours, les primes sur le marché physique ayant néanmoins progressé à -3€ rendu Rouen. L’orge fourragère marque le pas sur une base de prix modeste, tandis que le maïs trouve du soutien dans la hausse des prix mondiaux et le retard des semis qui s’accentue dans l’Hexagone. En revanche, le colza sur Euronext, comme sur le marché physique, se désolidarise de la nette hausse du soja à Chicago, en raison de la révision en baisse de la production argentine.