Un marché suspendu aux incertitudes de la récolte
Le marché du blé reste bloqué par les incertitudes qui pèsent sur le volume d’une récolte tardive et sur sa qualité. Dans la mesure où la demande des exportateurs est réduite, faute d’affaires nouvelles (l’Egypte s’est portée sur la Roumanie et la Russie pour son appel d’offres de 120 000 t, à des prix qui enlevaient toute chance à l’origine France). Les tirages de certificats d’export, avec 413 300 t cette semaine se situent au niveau de l’an dernier.
Le retard des livraisons aux O.S leur donne du temps pour trier et alloter une moisson hétérogène. Dans le Nord Loire, le faible courant d’affaires est composé d’achats d’O.S auprès des exportateurs. Sur la façade Atlantique, le courant est peu conséquent, mais il se fait dans le bon sens. Sur l’intérieur, on note une demande pressante de la petite meunerie pour des couvertures urgentes, les cours départ E et L, Loiret rejoignant pratiquement ceux du rendu Rouen. La grosse meunerie interroge mais n’achète pas. L’attente d’un bateau de blé roumain à Dunkerque est-il un incident ou un signe? Alors que les chargements de blé étaient très réduits, ceux d’orge atteignaient, pour la période du 21 au 27 juillet, 156 000 t à Rouen et 47 000 t à La Pallice. Ils se font en ancienne et nouvelle récolte, mais pas en nouvelles affaires. Les O.S ne sont pas vendeurs de maïs mais les FAB n’étant pas aux achats, le marché s’équilibre dans le vide. Quelques affaires néanmoins en train complet avec une prime de -5 € départ E et L.