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Un incendie détruit des stocks d’œufs en Belgique

Des centaines de tonnes d'œufs ont été détruites la semaine dernière en Belgique.

Les autorités locales de Mouscron (Belgique) ont été mobilisées le 13 septembre dernier suite à un incendie de grande ampleur qui s’est déclaré au sein de Frais Mastock, entreprise spécialisée dans le stockage des œufs. Plusieurs centaines de tonnes d’œufs ont ainsi été détruites. Le dégagement d’émanations d’ammoniaque a incité le bourgmestre (maire outre-Quiévrain) à enclencher, dans un premier temps, « la phase 1 du plan communal catastrophe ». Une mesure levée depuis la semaine dernière. Il faut dire que l’Agence fédérale belge de la sécurité alimentaire (AFSCA) est rapidement intervenue pour apposer des scellés sur deux des trois frigos de l’entreprise, qui n’avaient pas été touchés directement par l’incendie. La décision a été prise ensuite de détruire l’ensemble de la marchandise stockée et non détruite, en raison de l’arrêt des frigos. Ces œufs ont ensuite été acheminés vers la société Op de Week, spécialisée dans la bio-méthanisation.

Une zone d’ombre persiste toutefois. Une enquête a aussitôt été diligentée par la police de Mouscron afin de déterminer l’origine exacte de l’incendie. Par ailleurs, selon le parquet de Tournai la semaine dernière, la société ne semblait pas vraiment en ordre, notamment au niveau du « permis d’environnement ». Notre confrère La Voix du Nord annonçait la semaine dernière que l’entreprise en était dépourvue. Ce point fait aujourd’hui l’objet d’une controverse, indique-t-on de source proche du dossier.

Des œufs destinés à la poudre

À noter par ailleurs, qu’une partie de la marchandise stockée chez Frais Mastock appartenait à la Société Ovonor d’Annezin-les-Béthune (62), filiale du groupe italien Orovo spécialisée dans les ovoproduits à destination de l’industrie alimentaire et de la restauration collective. Selon Ovonor, les œufs qu’il avait stocké en Belgique n’étaient pas destinés au marché de la consommation en frais. Ils étaient destinés à alimenter des stocks de poudres, comme cela se fait traditionnellement dans la filière en cette période de l’année. Hormis le coût et les désagréments qu’une destruction de plusieurs dizaines de camions peut occasionner, l’entreprise estime que cela ne devrait que très partiellement affecter son commerce, et par conséquent, le marché des œufs destinés à l’industrie.

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