Un Gré d’Or « Espoir » pour Michel & Augustin
        
      
      
      En bons challengers du marché, Michel et Augustin, créateurs en 2004 d'une « start up » de l'agroalimentaire qui porte leurs noms, savent manier la débrouille et l'humour. Les lauréats des Grés d'or dans la catégorie Espoir (lire en Une) avaient organisé en septembre dernier une distribution d'échantillons de leurs produits (biscuits sablés, yaourts à boire et glaces) sur le pavé parisien, faute de gros budgets de promotion. L'astuce avait été d'organiser l'opération … à quelques mètres de la conférence organisée le même jour par Danone pour son lancement de yaourts biologiques où se rendaient tous les journalistes de la presse alimentaire, santé et tendance. Efficace.
Rêves de grandeur
Les deux « trublions du goût », 32 ans chacun, ont beaucoup progressé depuis leurs débuts, quand ils vendaient eux-mêmes leurs sablés-maison (beurre un peu salé, gouttes de chocolat et pavot de vanille) dans les épiceries parisiennes. En deux ans, 600 points de vente les ont référencés. Des grandes surfaces comme Casino ou Carrefour sont en train ou vont avoir dans leurs rayons la « vache à boire », des yaourts à boire à la vanille de Madagascar ou à la framboise. Enfin, ils viennent de lancer des glaces créées dans le même esprit « 100% vrai » (sans colorants ni conservateurs »).
Leur partenariat réussi avec Monoprix leur a donc valu cette semaine un « Gré d'Or » du meilleur espoir. Il devrait leur permettre d'atteindre leur rêve de grandeur, inspiré de l'exemple du britannique Richard Branson, leur modèle. Entre 2006 et 2007, le chiffre d'affaires de l’entreprise a commencé à décoller : de 700 K€ à 2 à 3 M€ prévus cette année.
 
        
     
 
 
 
 
 
