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Un agroalimentaire à la tête du CNPF

La soixantaine, les traits fins, l’allure de François Périgot, élu hier président du CNPF avec 70 % des voix, tranche avec la présence massive d’Yvon Chotard, son concurrent, pourtant plus connu. Et pour cause. Ce dernier, PDG des éditions France Empire, démissionnaire de la vice-présidence du CNPF le 17 mars, s’est prêté à un battage incessant des media les derniers mois. M. Périgot, PDG d’Unilever France, a opéré en coulisses.

Une discrétion tentaculaire, à l’image de son groupe aux ramifications nombreuses : Astra, Motta, Royco, Française d’alimentation (Lipton), Lever (Persil), etc. Au total, les activités agro-alimentaires du groupe couvrent environ la moitié du chiffre d’affaires. Les patrons le connaissent bien. Depuis 1983, M.Périgot préside en effet l’Institut de l’Entreprise, un club de réflexion. Mais plus réputée dans le monde agricole s’avère la maison-mère : Unilever. Avec un chiffre d’affaires en 1985 de 200 milliards de francs, la multinationale qui emploie près de 300 000 salariés dans le monde, se retrouve au second rang mondial... loin derrière Cargill toutefois. Unilever-France ne représente que le vingtième de cette position :

10 milliards de chiffre d’affaires en 1986, une quinzaine de sociétés, 7 500 salariés. Françios Périgot y a fait son entrée en 1955 comme représentant. Des voix émettent des craintes quant à l’indépendance du patron de la filiale d’un tel géant international. Certains vont jusqu’à crier au scandale. L’assemblée des représentants des patrons a tranché. Preuve, sans doute, que le groupe s’insère sans heurt dans le tissu industriel français. Autre appréhension : les patrons des petites et moyennes entreprises s’inquiètent de leur sort. M. Chotard jouissait d’un crédit certain auprès des patrons de PME. La réalité infirme cette crainte-là. Il faut savoir qu’Unilever-France se compose d’entreprises de toutes tailles (de 4 à 1 800 salariés). (...)

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