UE : coût sanitaire des perturbateurs endocriniens évalué à 157 Mde par an
L’exposition humaine aux perturbateurs endocriniens, surtout les pesticides, coûterait au moins 157 milliards d’euros par an dans l’UE, selon un étude publiée hier dans la revue scientifique Journal of clinical endocrinology and metabolism et présentée à Bruxelles. Les 18 auteurs de ces recherches ont établi cette addition, qui représente plus de 1,2% du PIB de l’Union européenne, en retenant pour hypothèse une relation de causalité entre l’exposition aux perturbateurs endocriniens et les retards de développement cérébral, ainsi qu’une série de pathologies comme autisme, obésité, diabète et stérilité masculine. Selon l’étude, menée sur des données de 2010, le plus gros des coûts, estimés en dépenses de santé et perte de productivité, découle de l’impact neurologique des perturbateurs endocriniens, chiffré à 132 milliards d’euros. Les pesticides sont les principaux responsables de l’addition globale, avec une part de 120 milliards.