Tuberculose bovine : des mesures visent la faune sauvage
La tuberculose bovine, qui a fait sa réapparition dans les élevages français et dans la faune sauvage, est soumise à des mesures visant « à prévenir » son développement, a indiqué mardi l’Office National de la Chasse et de la faune sauvage (ONCFS). La découverte ces dernières années de blaireaux tuberculeux dans des zones d’infection bovine « confirme que des liens épidémiologiques existent entre les animaux domestiques et sauvages », ajoute l’organisme. Pour « prévenir le développement de la maladie », des mesures ont été prises pour réduire la densité « d’animaux sauvages sensibles dans les zones d’infection », tels que les cerfs, les sangliers et les blaireaux. Par ailleurs, un programme de recherche a été lancé l’an dernier en Côte d’Or pour « caractériser les interactions entre animaux sauvages et bovins grâce à la pose de colliers GPS sur des sangliers et blaireaux et à de la vidéosurveillance ».