Triballat veut renforcer sa présence dans le traiteur végétal
A l’issue d’un investissement de 2,5 millions d’euros injecté dans un bâtiment de 3 000 mètres à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), la société Triballat a réuni sous un même toit toutes ses activités traiteur soja (marque «Sojasun»). Elle a transféré mardi 15 février son activité en steacks de soja (700 tonnes en 2004) et prévoit de faire de même, prochainement, avec son autre activité en traiteur, les assiettes végétales (300 tonnes). Accroissement des capacités de production et lancement de nouvelles gammes : telles sont les missions fixées au pôle traiteur, selon le directeur général de Triballat, Olivier Clanchin. L’entreprise privée, petite laiterie qui ne collecte pas plus de 60 millions de litres de lait de vache, quelque 8 millions de litres de lait de chèvre, un peu de lait de brebis bio…, optimise la transformation industrielle (12 sites au total) sur des niches de marché avec des marques réputées. Outre «Sojasun» qui doit sa notoriété aux desserts, Triballat a en portefeuille «Vrai» dans le bio, «Petit Billy» en fromages de chèvre frais, etc. Le groupe aux 900 salariés pèse 170 millions d’euros de CA, réparti à 50-50 entre le végétal et l’animal.
Rectificatif
Rendons à César. Nous avons accordé hier au Synalaf, syndicat des labels rouges avicoles (page 2), une initiative qui relève bien sûr du Sylaporc, syndicat des labels rouges porcins. Toutes nos excuses aux deux organisations concernées.