Traçabilité : la DGAl demande des améliorations
La direction générale de l'alimentation vient de publier le bilan de son opération alimentation «fêtes de fin d'année» 2005 qui s'est déroulée du 1er décembre 2005 au 7 janvier 2006. Cette opération récurrente vise principalement les produits festifs. Cette année, 49 tonnes de produits ont été retirés de la consommation, 33 installations ont fait l'objet de fermetures administratives, 12,8% des établissements contrôlés ont reçu des avertissements tandis que 1,8% se sont vus adresser un procès-verbal. La DGAl a profité de l'opération pour vérifier l'application nouveau règlement européen en matière de traçabilité, un an après son entrée en vigueur. Les résultats ne sont pas brillants : 7% d'anomalies dans les entrepôts et 25% à 30% d'anomalies pour les restaurateurs, bouchers et charcutiers. «Des améliorations sont attendues en 2e année d'application», prévient Monique Eloit, la directrice générale adjointe de la DGAl précisant que 40% des anomalies constatées sont considérées comme majeures. Deux secteurs étaient également dans le collimateur des services ministériels en 2005 : le gibier et les coquillages. L'enquête a mis en évidence un besoin d'amélioration du marquage de salubrité des carcasses de gibiers d'élevages étouffés (9,4% de non conformité) et une absence des contrôles «trichine» sur 3,7% des 3584 carcasses de sanglier. Par ailleurs la DGAl note une absence de traçabilité du gibier commercialisé dans 5% des établissements et une gestion instatisfaisante de la traçabilité dans 16% des établissements contrôlés.