Tout miel, tout sucre
Les apiculteurs ne savent pas très bien comment ils vont se sortir de la directive sur les OGM, qui stipule que le producteur du produit final doit apporter la preuve que ce produit ne contient pas d’OGM. On pense que les apiculteurs devraient être exclus de cette obligation, mais cette tolérance ne résout pas tous leurs problèmes. Quand en 1986 on a découvert de la radioactivité dans du miel des Landes, le marché allemand du miel a été fermé aux apiculteurs français pendant plus de 2 ans. Depuis juillet , les apiculteurs doivent indiquer sur leurs produits une DLC d’un maximum de 2 ans. Ils contestent cette indication, car, disent-ils, c’est laisser penser aux consommateurs que le miel ne se conserve que deux ans, alors qu’on peut garder des miels jusqu’à 30 ans, en raison de la forte concentration en sucres. De leur côté, les apiculteurs allemands ont manifesté de sérieuses inquiétudes à propos de la multiplication des zones de protection de la nature. Or, dans ces zones, les ruchers sont de plus en plus interdits, sous la pression des écologistes