Tout ce qu’il faut savoir sur le contrôle des trichines
-Quelle démarche ?
Une déclaration au directeur départemental des services vétérinaires est nécessaire avant de mettre en œuvre le dispositif de test systématique. Le responsable d’abattoir doit prévenir la DDSV par courrier que : des prélèvements sont réalisés sur 100 % des porcs destinés à la Russie pour la commercialisation de viande en l’état, à compter de telle date ; la recherche des larves de trichines est confiée à tel laboratoire ; une traçabilité conforme est en place. De plus, une formation est obligatoire pour les contrôles en abattoir.
-Quel type de formation ?
Elle peut être suivie par un technicien ou par le responsable du laboratoire, ce qui signifie que la personne responsable peut, suite à sa formation, former à son tour du personnel en interne pour assurer la réalisation des analyses. Ce personnel doit être clairement identifié. Une formation d’une journée, facturée 300 euros, a été mise en place. Deux sessions sont prévues pour deux fois huit personnes, les 22 et 29 avril à Maisons Alfort.
-Sous quelle réglementation ?
La réglementation applicable aux autocontrôles en abattoir correspond à l’arrêté du 13 août 1996. Le laboratoire doit être de niveau 2, c’est-à-dire clos (impossibilité d’ouvrir les fenêtres, par exemple).
-Quel matériel de prélèvement ?
L’Afssa poursuit ses recherches sur des emporte-pièce adaptés au prélèvement de 0,25g de muscle, la taille réglementaire étant actuellement de 1g. De la préparation (sans pesée) à la lecture, il y a un temps incompressible de 1h30 pour des techniciens bien adaptés. Une organisation en chaîne doit être mise en place pour optimiser les temps d’incubation. La liste du matériel nécessaire inclut une infrastructure de niveau 2, une hotte chimique de protection du travailleur vis-à-vis des vapeurs acides, un système de lecture (trichinoscope ou loupe binoculaire ou système équivalent), du matériel de digestion.