Tous les segments sont au vert pour LDC

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Publié le 19 décembre 2007 - Par Rédaction Réussir

Lundi, le volailler LDC (marques Loué, le Gaulois, etc.) a publié un chiffre d'affaires en hausse de 17% au premier semestre 2007/2008 à 860 millions d'euros (+13,6% à périmètre constant), avec un résultat consolidé qui a bondi de 13,8 à 21,8 millions dans le même temps. Signe s'il en est que la filière est revenue dans une phase de croissance, les trois derniers mois ont été marqués par une progression organique des ventes pour LDC, qui rassure sur la santé du groupe. L'international (1/10 ^e des ventes) est renforcé dans son rôle de relais de croissance, avec des visées sur le développement futur en Espagne et en Pologne. Le retour de l'international dans le vert (résultat opérationnel courant à +2,5 millions contre -2,1 il y a un an) se conjugue avec les bonnes performances de l'activité traiteur (94 M Eur au 1 ^er semestre, +7%, en ligne avec les objectifs). La marge opérationnelle s'apprécie dans le même temps, et le groupe a transformé une partie de cette réussite en valorisation des actions. Entamée à 78 euros, l'année boursière a connu un pic estival, frôlant les 100 euros, pour se rétablir aujourd'hui aux alentours des 88 euros (soit 12% de mieux sur 12 mois). Les actionnaires peuvent également se frotter les mains, avec l'espoir d'un bénéfice par action de 2,70 euros ce semestre, contre 1,72 un an auparavant. La volaille sur la zone France, coeur de l'activité avec des ventes, « bénéficie d'un effet de base positif et d'une consommation bien orientée » a commenté LDC, qui va connaître son pic d'activité annuel avec les réveillons. Les résultats semestriels, conformes aux prévisions, devraient déboucher sur un exercice 2007/2008 prometteur. Le résultat opérationnel du pôle volaille « ressortira en progression malgré l'impact de la hausse des céréales sur l'ensemble de l'exercice », et dans le traiteur comme à l'international, LDC a d'ores et déjà annoncé sa volonté de relever ses objectifs de résultats, pour aboutir globalement à une marge opérationnelle égale à 3,9% du CA.

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