Toujours la pression de l’offre mondiale
Après un long week-end de trois jours, Chicago a ouvert en hausse pour le soja, tiré par l’importante activité d’export. Le colza, sur le marché européen, n’a pas suivi et les prix marquent une pause après l’épisode de fermeté. La baisse s’est accentuée pour le blé tendre dans un marché toujours sous pression de l’abondance mondiale, même si la France n’y participe pas. La baisse des prix sur Euronext affecte notamment la cotation de septembre, à quatre semaines de son échéance. Bien que faiblement orienté, le physique ne connaît pas la même volatilité. Le résultat de l’appel d’offres algérien, ce jour, est attendu avec un intérêt tout particulier pour jauger la capacité de la France à participer à l’approvisionnement d’un tel client traditionnel. Même observation pour l’orge. Transactions impossibles pour le blé dur dans le Centre, du fait des énormes problèmes qualitatifs. L’inquiétude s’accroît pour le maïs, avec déjà des transferts vers l’ensilage. Le marché européen est dominé par l’énorme potentiel ukrainien.