Thon en conserve : Princes veut se faire un nom en France

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Publié le 11 juillet 2014 - Par

Maude Le Corre

Propriété du Japonais Mitsubishi, la marque leader au Royaume-Uni débarque dans la GMS française et affiche de fortes ambitions.

Petit évènement dans la conserve de poisson : ces derniers jours une nouvelle marque a fait son apparition chez Carrefour, Cora et Match. Cinq références au thon entier albacore, signées Princes, côtoient désormais Saupiquet et Petit Navire. No 1 au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Autriche du thon en conserve, cette marque appartient au groupe britannique éponyme (basé à Liverpool, 6000 salariés, 14 sites de production et 1,74 milliard de pounds de CA en 2012/2013 dont 15 % en Europe continentale). Le groupe, dont les origines remontent à 1880, dispose depuis 1989 de la puissance financière du Japonais Mitsubishi Corporation qui en est désormais propriétaire. Depuis quatre ans, son usine, située à l'île Maurice, approvisionne le marché français sous marques de distributeurs. « On a commencé avec les MDD sur du thon et des fruits, on développe désormais les tomates », confie Grégory Faure, responsable marketing France et Benelux de Princes. Il rappelle qu'au Royaume-Uni la marque couvre de nombreux secteurs des conserves de légumes aux boissons non alcoolisées en passant par les soupes. En France, son ambition est de se faire une place sur la conserve de poisson ; de thon en particulier. « On vise 30 millions d'euros de chiffre d'affaires à trois ans », avance Grégory Faure, persuadé que les signaux sont au vert sur le marché français. « Les Français sont intéressés par les marques, et on arrive avec un produit de qualité avec du thon albacore et un double nettoyage du poisson, spécialement mis en place pour l'Hexagone », argumente-t-il. Pour soutenir ce lancement, Princes prévoit une campagne d'affichage en point de vente et des promotions agressives (un lot acheté = un lot offert), pour un investissement de 800000 euros. La marque est aujourd'hui dirigée des Pays-Bas, où dix personnes s'occupent du marché français. « L'idée est ensuite de créer une filiale en France », souligne Grégory Faure.

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