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TF1 fait une offre préférentielle aux PME-PMI

La chaîne de télévision tente de recruter des annonceurs parmi les petites entreprises qui estiment la pub TV trop chère.

Pour la première année, la chaîne TF1 annonce, en 2006, une offre commerciale spécifique aux PME-PMI. Une nouvelle clause a été insérée aux conditions générales de vente de la chaîne : « Afin d'accompagner le développement des entreprises, TF1 publicité met en place une prime PME-PMI pour ses espaces classiques. Tout annonceur présent sur TF1 en 2006 dont le montant des investissements publicitaires annuels en 2005 en plurimédia (presse, radio, télé, internet, affichage et cinéma) est inférieur ou égal à 2 M Eur brut (base TNS media intelligence) bénéficie en 2006 d'un abattement de 10 %. Cette prime est cumulable à la prime nouvel annonceur de 15 % (ndlr : accordée à tout annonceur absent de TF1 l'année précédente)». « On part du principe que beaucoup de PME souhaitent communiquer en télévision mais pensent que c'est trop cher. Si nous ne faisons pas de démarche active, c'est clair qu'ils ne viendront pas nous voir », commente Jean-Pierre Buot, directeur du développement commercial de TF1, contacté par Les Marchés. Lundi 30 janvier, il est venu présenter à la fédération des entreprises et entrepreneurs de France (Feef) ces nouvelles conditions préférentielles.

Il a aussi rappelé que la chaîne proposait des abattements sur juillet et août notamment.

Plus efficace que la promotion

La rencontre avec la Feef était aussi, bien sûr, l'occasion d'argumenter sur les avantages à long terme de la publicité télévisée. La publicité télévisée permet de construire la demande de base d'une marque, la rend plus résistante aux actions de la concurrence et rend le consommateur plus fidèle et moins sensible au prix. A l'inverse la promotion rend le consommateur plus zappeur, favorise le stockage du produit et n'apporte pas de véritables ventes additionnelles à court terme. Tel est le message véhiculé en substance par la chaîne. TF1 a conclu par plusieurs exemples de publicités efficaces comme le sucre vanillé des Isles Alsa dont une vague de publicité d'un budget de 255 580 Eur en juillet 2005 a permis une progression des ventes de 50 % en volume. « En un mois, la vague a été autofinancée », a conclu TF1.

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