Testadaz.com, le terroir cantalien en ligne
Pour tous les expatriés et amateurs de produits typiquement cantaliens, une bonne nouvelle vient de tomber : la mise en ligne d’un site qui propose une centaine de références au départ en provenance de producteurs locaux comme Cantal Salaisons, Riol, Soisson, Destannes, Favre, Floranne, Couderc, Desprat entre autres en attendant que la liste s’allonge.
Testadaz (« tête d’âne » en patois), évoque l’entêtement des créateurs de la société à vouloir promouvoir le Cantal. À l’origine de ce lancement, une réflexion du Pdg de l’Odyssée Interactive, Sébastien Pissavy, jeune entrepreneur qui milite pour la création d’entreprise dans son département à travers son implication à la CCI d’Aurillac. « Depuis 2000, je me demandais pourquoi personne n’avait exploité l’idée d’un site de commerce électronique qui vendrait des produits gastronomiques ou artisanaux du Cantal, explique-t-il. Je me suis donc décidé à le faire moi-même en évoquant le concept sur mon blog ».
C’est d’ailleurs par ce biais qu’il réunit plusieurs associés, Renaud Boutoute (créateur du site cantal.com), David Bordas et Philippe Migne. « L’équipe est très expérimentée en matière d’e-commerce, ce qui nous évitera sans doute certains écueils », commente Sébastien Pissavy. La première salariée a été engagée en mars 2005. La société Made in Cantal derrière Testadaz.com est une SARL au capital de 60 000 euros avec pour partenaire bancaire le Crédit Agricole.
100 références au départ
« La logistique sera assurée en interne, explique Sébastien Pissavy, car certains producteurs sont très petits. Notre objectif est de faire connaître ces produits typiquement cantaliens. Nous visons d’abord la diaspora auvergnate qui se rappelle du bon jambon dégusté chez ses grands-parents par exemple. Mais cela peut aussi être l’occasion de toucher une clientèle nouvelle qui découvrira notre département à travers ces produits ».
Testadaz démarre doucement avec une centaine de références qui devraient doubler dans un mois. « Les premières commandes nous permettront de rôder la chaîne logistique pour monter tranquillement en puissance, développe Sébastien Pissavy. Nous voulons éviter de démarrer trop fort. Quelqu’un nous reprochait une vision trop réduite, mais nous préférons restreindre nos livraisons à la France pour démarrer sur de bonnes bases. Ensuite, nous aurons tout le temps de passer à l’international lorsque nous serons assez solides pour gérer les différents niveaux de TVA par exemple. »