Terrena évite une nouvelle crise
L’assemblée générale de Terrena mardi à Cholet s’est déroulée dans un climat plus serein que certains ne le craignaient. Quelques jours auparavant, les divergences de culture au sein de l’équipe dirigeante provenant des anciennes entités Cana et Caval, qui constituent avec la GCA le groupe Terrena actuel, étaient de nouveau exacerbées. Le groupe a finalement dépassé ses clivages. Une grande majorité des 800 délégués présents ont voté la résolution 2, spécifiant que 7 administrateurs devaient se désister afin que de nouveaux élus incarnent mieux l’identité du groupe. Le nom de ces administrateurs n’est pas connu à ce jour. « Le conseil s’est engagé à renouveler dans les six prochains mois un quart de ses membres », précise le groupe. De plus, les adhérents ont accepté la proposition de revoir entièrement les statuts du groupe, qui seraient inadaptés à sa dimension économique et sociale. Les premiers travaux sur le sujet débuteront dès cet été dans les différents « bassins de vie » de Terrena. Une proposition d’évolution doit être présentée avant la fin de l’année. « La conduite du projet politique et stratégique élaboré en 2006 a été confirmée », ajoute le communiqué. Christophe Beautrais, représentant des Jeunes Agriculteurs, qui a signé il y a quelques jours avec Christiane Lambert, présidente de la Fdsea, et Jean-François Cesbron, président de la Chambre d’Agriculture du Maine-et-Loire, un communiqué pour appeler les dirigeants et les délégués à l’AG à privilégier « le sens de l’intérêt général et la responsabilité plutôt que l’affrontement», est satisfait. « Les bonnes bases sont créés pour construire la maison», affirme-t-il.