Aller au contenu principal

Tension renforcée sur les cours

L'activité du marché international entretient des prix fermes à l'origine pour les pays exportateurs. L'UE, notamment la France et l'Allemagne, bénéficie de l'euro faible. Les tirages de certificats de blé dépassent ceux de l'an dernier.

Période du 11 au 17 mars. La tension des prix demeure la marque du marché céréalier, à l'international comme dans l'Hexagone. La publication, le 12 courant, des bilans prévisionnels de FranceAgriMer, qui confirme des stocks de report de blé et de maïs lourds, malgré un allègement de 185 000 tonnes (t) pour ce dernier, n'a pas enrayé cette tendance générale haussière. Les attributions quasi record de certificats d'exportation dans l'Union européenne (1,6 Mt pour la période du 4 au 10 mars, 23 Mt depuis le début de la campagne contre 21,3 l'an dernier, même date) et les embarquements dans les ports français illustrent une activité export intense. Activité soutenue par un euro de plus en plus compétitif, qui permet de maintenir l'intérêt des acheteurs internationaux, malgré la remontée des prix des céréales européennes, françaises en particulier. Rappelons que FranceAgriMer a relevé de 600 000 t, à 10 400 Mt, son estimation d'export de blé vers les pays tiers. Un chiffre sur lequel personne n'aurait parié en début de campagne, eu égard à la qualité de la récolte. Cette estimation doit précisément beaucoup aux ventes de blé fourrager, dont l'écart de prix avec le blé standard rendu Rouen n'est plus que de l'ordre de 10 euros. Si les volumes sortis et à sortir dépassent les espérances, il faut noter que les prix à l'export, notamment ceux du blé, réduisent considérablement le chiffre d'affaires et l'excédent procurés par ces exportations.

L'orge soutenue par les marchés chinois

Le marché de l'orge en portuaire reste très animé, soutenu par les achats chinois (pour la période du 5 au 11 mars, 84278 t ont été embarquées à Rouen pour cette destination). Les prix se maintiennent autour de 175 euros, rendu Rouen, soit à 162 euros, départ, niveau toujours trop élevé pour les fabricants d'aliments du bétail. Ce qui n'a pas empêché le conseil céréales de FranceAgriMer d'augmenter de 100 000 t ses prévisions d'incorporation d'orge.

Maïs : débouchés nouveaux vers l'Asie

FranceAgriMer a réduit sa prévision de stock de report de maïs, confirmant la compétitivité du produit auprès des fabricants d'aliments du bétail, et celle retrouvée à l'exportation avec l'aide de la baisse de l'euro qui permet de faire passer la hausse des prix intérieurs (148 euros, fob Rhin et 153 euros, rendu La Pallice). Des débouchés nouveaux se dessinent, sans doute vers l'Asie. Pour le moment, la perspective d'export pays tiers a été augmentée de 150 000 t. Il faudrait faire bien mieux encore pour un stock outil équilibré.

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Le poulet label Rouge Rungis
Poulet Label Rouge : « On a vraiment un problème de répartition de valeur »

Après plusieurs années de recul, l’horizon s’éclaircit pour les ventes de poulets entiers Label Rouge en grande distribution.…

Poules standard dans un poulailler automatisé
Le Sud-Ouest se tourne vers le poulet standard pour concurrencer les importations

La France reste confrontée à la hausse des importations de poulets standards, qui représentent désormais un poulet sur deux.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio