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Synergie Bétail et Viande sur de bonnes bases

Résultat en progression, recentrage de l’activité : la coopérative de Midi-Pyrénées renforce ses positions.

La fusion des coopératives Bovinsud et CBSO et de la section bovine de l'UAC avec Synergie en 2004 pour créer une seule et même coopérative (Synergie Bétail et Viande) a eu un effet positif sur les résultats de l'année. La réorganisation interne qui a suivi a permis une simplification des circuits administratifs, juridiques et financiers, ce qui a entraîné une économie de coûts de gestion. «Par conséquent, bien que l'activité animale n'ait pas atteint ses objectifs de marge, le résultat de Synergie ressort tout de même à 423 000 euros, indique Hubert Rest, directeur de Synergie Bétail et Viande. Par ailleurs, nous avons un bon niveau de fonds propres, soit presque 5 millions d’euros ». «Notre structure financière est désormais excellente, se félicitait François Toulis, le président de la coopérative, lors de son assemblée générale, le 27 mai. Les fonds propres, le fonds de roulement, la trésorerie disponible sont des éléments essentiels de notre solidité, de notre indépendance et de notre durabilité ». Le chiffre d'affaires 2004 de la coopérative s'est élevé à 36,8 millions d’euros.

Une organisation plus rationnelle

Implantée à Pamiers (Ariège), Synergie Bétail et Viande s'est «volontairement retirée » de départements où elle n'avait plus d'activité (Pyrénées-Atlantiques, Landes, Gironde, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne) pour se recentrer sur l'Ariège, la Haute-Garonne, le Tarn, le Gers, l'Aude, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Orientales (ainsi que les cantons limitrophes), zone sur laquelle elle veut renforcer sa notoriété. La coopérative a défini six sections géographiques d'apport et désigné, pour chacune d'elle, un administrateur responsable. Un administrateur a également été choisi pour chaque associé non coopérateur, c’est-à-dire actuellement, Coopelso, l'UAC et le GCO.

Par ailleurs, la coopérative a moins travaillé avec les apporteurs extérieurs, les agents commerciaux et les transporteurs externes. Elle s'est recentrée sur ses adhérents Synergie Bétail et Viande compte 5 762 adhérents, dont 2 490 actifs. et a renouvelé la prime de fidélité qu'elle avait instaurée en 2003, récompensant les éleveurs fidèles pour leurs apports. Cette ristourne est égale à 1 % du chiffre d'affaires des producteurs ayant apporté au moins 95 % de leurs bêtes à Synergie, à 0,5 % pour ceux qui ont livré entre 50 et 94 % de leur production et 0 % pour ceux qui ont livré moins de la moitié de leur bétail. 155 000 euros ont ainsi été reversés en 2004.

Enfin, seule ombre au tableau, le nombre d'animaux collectés en 2004 (53 327) s'est avéré inférieur de 3 000 aux objectifs que Synergie s'était fixés au début de l'année. La raréfaction de l'offre est encore une conséquence de la canicule 2003 et des retards de vêlage. «Mais aujourd'hui, les affaires sont bien reparties, conclut Hubert Rest. Nous avons des animaux en nombre suffisant et les marges sont correctes. Nous espérons collecter 56 000 bêtes d'ici la fin de l'année ».

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