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Synergie Bétail et Viande conforte ses positions

« En 2005, l'activité animale de Synergie Bétail et Viande a été satisfaisante,confie François Toulis, président de la coopérative. Elle a augmenté de 1 842 animaux pour atteindre 55 169 têtes au total, à 90 % achetées auprès de nos adhérents, qui sont implantés sur treize départements de Midi-Pyrénées, Aquitaine et Languedoc-Roussillon. Nous enregistrons ainsi un chiffre d'affaires de près de 39,4 millions d’euros, en progression de 7 % et un résultat de 423 400 euros, identique à 2004. Et avec 5,6 M EUR de capitaux propres, nous avons acquis une certaine solidité».

Cette situation encourageante résulte à la fois de la conjoncture bovine, dont l'exercice 2005 aura été marqué par des cours élevés dans toutes les catégories d'animaux, et des aides directes à la production qui auront été versées pour la dernière fois. Mais la coopérative tire aussi les bénéfices de la réorganisation qu'elle a entrepris, l'année dernière, ce qui lui a permis de réduire ses coûts de gestion, et du recentrage de son approvisionnement auprès des éleveurs adhérents de la coopérative.

Une production de veaux renforcée

Parallèlement, depuis deux ans et demi, ceux-ci sont motivés par une prime de fidélité, calculée sur la masse totale des animaux, et versée en fonction du pourcentage d'animaux livrés par chacun à Synergie : plus la proportion est élevée, plus la prime est importante. 803 adhérents ont ainsi bénéficié en 2005 d'une prime de 216 euros en moyenne, ce qui a représenté au total 180 000 euros.

Si l'une des spécialités de Synergie Bétail et Viande est la production sous signe de qualité, avec 660 bœufs commercialisés sous Label Rouge, 1 219 veaux fermiers élevés sous la mère Label Rouge, 365 gros bovins sous CCP Saveur Occitane et Carrefour, et 843 jeunes bovins sous CCP Cadet Gourmand, le gros de sa production concerne les broutards (19 630 en 2005) et les veaux de huit jours (7 930). A l'automne dernier, elle a par ailleurs créé une nouvelle activité de veaux de boucherie, élevés sur paille et alimentés au lait reconstitué à l'aide d'un distributeur automatique.

La coopérative propose à ses adhérents un contrat de production permettant une rémunération moyenne de 90 euros par veau. 45 éleveurs sont aujourd'hui intéressés et un objectif de 50 veaux par semaine a été fixé.

Synergie vient par ailleurs de passer un accord avec la coopérative laitière Tempé Lait, à Montauban, pour la reprise de son activité « étable ». Tempé Lait, qui regroupe environ 800 producteurs de lait, était, en effet, la dernière coopérative du groupe Sodiaal à procéder à la collecte des veaux de huit jours (4 000) et des vaches de réforme (2 000), chez 432 de ses adhérents. Cette fusion devrait permettre aux éleveurs de Tempé Lait de mieux valoriser leur bétail et à Synergie de combler son déficit d'approvisionnement en veaux de huit jours, qui l'obligeait jusqu'à maintenant à acheter aussi à l'extérieur, notamment en Espagne. Enfin, Synergie a procédé, en 2005, à l'embauche d'un vétérinaire qui est à la disposition permanente des adhérents.

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