Surgelés : une nouvelle ligne pour Delmotte

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Publié le 22 septembre 2005 - Par

Maxime Drouin

Mardi, Christophe Delmotte a présenté la concrétisation de ses investissements de 4,5 millions d’euros dans son usine de Bretagne (lire LM du 25 mai). Une nouvelle ligne de production et deux nouveaux circuits de congélation vont permettre un doublement de la production de produits surgelés. La construction d’une station d’épuration est encore en projet. De plus, l’usine annonce une croissance au premier trimestre de 26 % et la création de 40 emplois sur les 70 promis d’ici 2010. Aujourd’hui l’usine peut produire jusqu’à 4 000 tonnes de tartes et d’entremets, équivalent à 2,7 km de biscuits par jour. Dans le détail, une nouvelle ligne de cuisson va doubler la production antérieure. Les fours rotatifs cèdent la place à un nouveau four-tunnel à convection associé à une zone de refroidissement par palier.

5% du CA investi en R&D

L’entreprise mise toujours autant sur l’innovation, grâce à un secteur recherche et développement dans lequel 5 % du CA est investi chaque année. Une entité de 400 m2 qui lui est entièrement consacrée permet de produire 300 kg/heure sans amputer la ligne de production principale. Environ une centaine de produits y sont créés par Christophe Delmotte et Jean-Pierre Prodhomme, le directeur R&D (épaulé notamment par trois pâtissiers et un ingénieur agro), mais, seulement dix sont sélectionnés chaque année. La cellule R&D permet, d’autre part, de mettre à la disposition du client un interlocuteur unique et privilégié, capable de concrétiser ses attentes et de tester différents produits grâce à sa réactivité, en configuration industrielle.

Enfin, la Bretagne étant confrontée à d’importanst problèmes liés à la capacité d’épuration des zones industrielles aujourd’hui à saturation, Delmotte va se doter d’une station d’épuration composée de plusieurs piscines et de centrifugeuses permettant de traiter les eaux saturées en sucres avant de les rejeter dans la nature. Cet investissement représente un coût de 850 000 euros et se rentabilisera sur sept à huit ans.

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